Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:49

n149010209162_1867.jpg

 

Un samedi tranquille au Salève..

 

Ce samedi 10 avril (jour de mon anniversaire !…) avait lieu la course de l’Ultra Montée du Salève, à Etrembierres (74). Le principe de cette compétition, dont c’était la première édition, était assez original : il s’agissait d’effectuer en courant (ou en marchant) le plus de montées possible en 6 heures, sachant que les descentes se faisaient en téléphérique.

 

 

 

Habitant au pied du Salève et à 10 minutes en vélo du lieu de départ, j’ai décidé fin décembre de m’y inscrire, d’autant plus que je connais cette montée vraiment par cœur, m’y entraînant régulièrement durant l’été.

 

depart-UMS.jpg

 

Sortant d’un très bon hiver où j’ai fait beaucoup de dénivelé positif en ski de rando, j’avais ainsi une bonne caisse pour supporter une telle épreuve et pouvais envisager la course avec pas mal d’optimisme et d’ambition. Néanmoins les 3 dernières semaines précédant cette UMS je n’avais quasiment rien fait en entraînement à cause d’un mal de dos assez gênant.

 

Bref, en ce 10 avril je me réveille du bon pied après une excellente nuit (la journée commence bien !) en jetant un coup d’œil sur le Salève depuis mon balcon : Salève, aujourd’hui j’ai décidé de te défier ! Un coup de téléphone de la part de mon pote Fabien Hobléa (qui sortait d’un stage de préparation avec l’équipe de France de 24h de course à pied) qui me souhaite bonne chance et un autre de mon petit neveu Mathias (« bon anniversaire tonton Juju ! »)  me donnent la gnac suffisante pour la course : j’ai vraiment envie de faire un bon truc. 8h45 : je pars de chez moi à vélo histoire de m’échauffer tranquillement, j’aurais même pu y aller à pied.. arrivé sur place je retrouve avec plaisir Grégoire Millet, puis « Bam » Mayol ainsi que Xav Pereard qui participent eux aussi à cette UMS. Trente minutes avant la course je croise Pierre Chauvet (membre de l’équipe de France de ski de fond et vainqueur du kilomètre vertical de la Fouly devant un certain Kilian Jornet) un champion très sympa avec qui j’échange mes impressions d’avant course mais également des astuces d’entraînement. Il n’a pas l’air particulièrement stressé, tandis que le speaker ne manque pas de l’annoncer comme le grand favori de l’épreuve, ce que je crois bien volontiers car il a l’air sacrément affûté et en forme. Enfin je retrouve avec grand plaisir mon pote Olivier Morin (que je n’ai pas revu depuis les Aiguilles Rouges en septembre dernier) qui pour moi est LE favori de cette course (de plus il a remporté un trail 3 semaines plus tôt), malgré un plateau très relevé (dont Karine Herry parmi les féminines). Nous nous échauffons ainsi ensembles sur le parking du téléphérique ; je lui demande combien de montées il espère effectuer et me dit qu’il n’en n’a pas la moindre idée et qu’il va y aller au feeling…pire, il ne connaît pas du tout le parcours (contrairement à moi, le local de l’épreuve !) je lui indique alors qu’il faut environ 30 minutes pour la faire, mais en y allant à fond.

 

9h55 : après le briefing d’avant course, je me place sur la ligne de départ tout devant aux côtés d’Olive et Pierrot Chauvet. Mon objectif est donc le suivant : les suivre le plus longtemps possible, quoiqu’il arrive ! Je sais que si j’y parviens, il y a de fortes chances que je finisse très bien classé (pour ma part une place dans les 5 premiers me satisferait amplement).

10h top départ, les fauves sont lâchés ! Ca part vite, très vite..je coure donc aux côtés d’Olivier et Pierre durant les 800 premiers mètres sur le plat, effectués à plus de 18km/h !.. Inutile d’aller plus vite, le début de la montée va calmer tout le monde. Tout le monde sauf Olive et Pierrot, qui commencent cette montée sur des chapeaux de roue ! Je parviens à les suivre jusqu’à la moitié de cette première ascension (peu après Monnetier Mornex) ; le plus surprenant est que Pierre arrive à discuter alors que je suis presque déjà dans le rouge..à ce moment-là je me dis qu’il est sans doute trop ambitieux d’essayer de suivre le « duo magique » ; laissons-les partir, après tout la course est encore longue. Effectuer une montée à vive allure est une chose ; le faire pendant 6 heures en est une autre. Il faut donc montrer des qualités de puissance, mais surtout d’endurance et je sais que j’ai la caisse pour tenir, même si je n’irai pas aussi vite que mes deux compagnons, membres du Faucigny Athlétique Club. Je trouve ainsi ma vitesse de croisière en ne pensant uniquement qu’à ma course, ici dans mon « jardin » du Salève. Sur la fin trois autres coureurs me dépassent mais il ne vont guère plus vite que moi. Super, la course s’annonce serrée et courir parmi ces grosses pointures du trail me motive particulièrement. La fin de la première montée arrive beaucoup plus vite que prévu (nous sommes encore dans la brume mais heureusement il ne fait pas froid, j’ai bien fait d’opter pour un débardeur léger et un cuissard) et premier constat : je me sens super bien. Je ne me suis pas mis dans le rouge (contrairement à ce que je prévoyais) et je pense que ça va le faire ; force est de constater que j’ai vraiment une bonne caisse (et surtout une grosse motivation !)  il faudra surtout essayer d’éviter de se blesser en tombant car il y a des passages très dangereux. Le benne se remplit doucement ; je retrouve Olive et Pierre qui ont l’air aussi frais qu’avant le départ. Nous attendons Karine Herry puis nous repartons (nous sommes une quinzaine). Moment très sympa que cette première descente : nous profitons pour faire connaissance les uns les autres et c’est alors que Bertrand, dit « Bam » Mayol allait nous faire part de sa bonne humeur légendaire et de son sens inné de la déconne. Quelques éclats de rire plus tard, nous atteignons la gare téléphérique inférieure et repartons pour une deuxième montée, à nouveau à toute allure. Olive et Pierrot se détachent cette fois-ci beaucoup plus tôt et je ne réussis à les suivre que durant le premier quart de la montée. Je sais que je n’ai pas leur niveau alors je grimpe à nouveau à mon rythme, satisfait de pouvoir courir quasiment tout le temps et en relançant régulièrement, y compris aux endroits où d’habitude je marche à l’entraînement (le fait de porter un dossard booste quand même pas mal...). Les mêmes coureurs me dépassent à peu près au même endroit que lors de la première montée. Sauf incident de parcours ou blessure, je me dis alors que le classement final ne sera pas bien différent de celui actuel au bout de seulement 2 montées. Je continue alors tranquillement sans vouloir trop forcer et premier tournant de la course (et mauvaise surprise !) : à peine arrivé en haut et la benne part sous mon nez ! Je pensais qu’ils attendraient le même groupe que lors de la première montée, mais il n’en fut rien. Je viens vraisemblablement de rater le premier coche pour espérer être dans le timing pour faire 8 montées (le règlement impose qu’après 15h15 aucun coureur ne sera autorisé à partir pour une dernière montée). S’en suivent alors 6 minutes d’attente du téléphérique, puis 10 autres longues minutes à attendre que la benne se remplisse et enfin 6 pour redescendre.. Olive et Pierrot doivent être déjà loin ! Qu’importe, je suis quand même dans un bon wagon et les 7 montées sont largement envisageables.

 

La troisième montée se fera dans un rythme quasi identique à celui des deux premières sauf que cette fois-ci le soleil a décidé de percer (en plus j’ai eu tout le temps pour récupérer !). Bonne nouvelle,  il commence maintenant à faire chaud et les jambes répondent toujours aussi bien. Pas de problème particulier (de plus, mon dos me laisse tranquille) si ce n’est que j’ai décidé de courir chaque montée sans camel bak ni gourde, ce choix de la légèreté provenant sans doute l’habitude du ski-alpinisme, et jusqu’ici ça me convient très bien. Je me ravitaille à chaque arrivée puis pendant la redescente en téléphérique. Par contre j’emporte au début de chaque montée un gel énergétique que j’avale durant l’ascension. Pas mal de coureurs (dont Pierre Chauvet) ont décidé d’utiliser des bâtons mais pour ma part je n’en voyais pas l’utilité tant les pentes étaient raides par endroits (il fallait alors s’accrocher aux arbres pour s’aider à grimper!)

 

Les 4 dernières montées seront un copier-coller des trois premières d’un point de vue sensations, à ma grande surprise je n’éprouve pas de sentiment de lassitude particulier du aux répétitions des montées. J’ai la chance de me trouver avec « Bam » à chaque descente en télécabine donc la rigolade est assurée!

 

 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 01:13

TMB-130.jpg

La saison des trails approche à grands pas ; voici à titre indicatif mon calendrier 2010 (sachant déjà que si je réalise ne serait-ce que la moitié de celui-ci, ce sera une réussite). Celui-ci ressemble au programme de l'année 2009, à quelques variantes près :

- 10 avril : ULTRAMONTEE DU SALEVE (Etrembierre, 74) - 6h de course de montée
- 23 mai : TRAIL DES ALLOBROGES (Bellevaux, 74) - 35km & 2000m de D+
- 27 juin : MARATHON DU MONT BLANC (Chamonix, 74) - 42km & 2600m de D+
- 17 juillet : 6000D (La Plagne, 73) - 65km & 4000m de D+
- 26 août : COURMAYEUR-CHAMPEX-CHAMONIX (Courmayeur, Italie) - 98km & 5600m de D+

- 12 septembre : ANCILEVIENNE (Annecy, 74) avec Gérald, Run & Bike, 46km
- 26 septembre : TRAIL DES AIGUILLES ROUGES (Chamonix, 74) - 51km & 3400 de D+

- 31 octobre : Marathon de Lausanne (Vaud) en mode découverte

Bon alors y'a plus qu'à comme on dit....et rendez-vous le 10 avril chez moi au Salève!

TMB-040.jpg

Partager cet article
Repost0
28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 00:05

DSC04889.JPG



Quoi de neuf en ce début de printemps?..et ben ça y'est, la saison de ski-alpinisme touche (théoriquement) à sa fin et je peux dire que je me suis vraiment éclaté et que j'ai passé un hiver tout simplement exceptionnel, en grande partie grâce à tous mes co-équipiers (et co-équipières!...) du club de ski-alpinisme de Chamonix.

100_ANS_CLUB_DES_SPORTS_LOGO_OK.jpg

J'ai pu progresser, tout en m'amusant, dans tous les domaines (même s'il reste encore du travail, et surtout en ski de descente!..) grâce, entre autre, aux précieux conseils de notre entraineur Yann Gachet.

Lien : http://www.chamonixskialpinisme.com/

csa banner v1

Un bilan sympa, ponctué de plus par quelques compétitions :

- La Grimpée du Loup (La Clusaz, montée sèche - 06 janvier 2010)
- La Meurianne (course par équipe de 2 effectuée avec Aude Calleia à Montriond - 09 janvier 2010)
- La Pyramide du Mont Saxonnex (montée sèche - 10 janvier 2010)
- Le Relai des Chamois (course par équipe de 2 effectuée avec Gregory Nantermoz - Chamonix 12 janvier 2010)
- La Montée sèche de Bernex (La Pelluaz - 16 janvier 2010 - support des championnats de France vertical race)
- La Montée de l’Allais (Megève - 23 janvier 2010)
- La Montée du Signal (Les Contamines - 29 janvier 2010)
- Le skiathlon de Cenise Bargy (Mont Saxonnex - 31 janvier 2010)
- La TSF Millet (6 et 7 février 2010)
-
La Transjurassienne (Lamourra - 13 février) => bon ok, c'est du ski de fond!
-
L'Assaut du Haut Fleuri (Praz de Lys - 23 février)



La saison de trails peut à nouveau recommencer!! Vivement l'été 2010 avec un programme spécifique en vue de la Courmayeur-Champex-Chamonix de fin août (ce qui constitue pour moi l'objectif majeur de l'année).

Alors tous à vos trail runnings et à très bientôt sur les sentiers de montagne!!

Julien.


 

Partager cet article
Repost0
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 18:33
Dimanche 14 février 2010

couv_flyer_francais.jpg


Une première réussie!

Ce dimanche 14 février avait lieu la Transjurassienne, rendez-vous incontournable du ski de fond longue distance. Le départ fut donné à Lamourra et les quelques 2500 participants devaient relier Lamouthe après un périple de près de 76km en skating en moins de 10 heures sur une neige plutôt bonne malgré une météo peu favorable (jour blanc et chutes de neige quasi en continu durant la journée).


transju.jpg

Pour ma part c'était ma première compétition de ski de fond et malgré ma motivation je me suis présenté au départ de cette course avec un entrainement totalement inadapté. Je ne me suis quasiment pas entrainé en ski de fond durant l'hiver (avec au total 1h30 d'entrainement, en plus du skiathlon de Cenise-Bargy quinze jours auparavant) et étant de plus débutant dans cette discipline. Néanmoins le ski de randonnée m'a donné une bonne caisse (avec près de 30.000m de dénivelé sur les deux derniers mois) même si les mouvement ainsi que les muscles sollicités ne sont pas les mêmes. Qu'importe, je verrai bien!

7h45 : départ sur la 3ème ligne.

Pour la première fois durant ma modeste expérience sportive, je me pose vraiment la question "qu'est-ce que je fous là?!" ; en effet de me pointer sur la ligne de départ avec pas plus de 10h de ski de fond dans les jambes durant ma vie m'a paru comme de la prétention voire de l'inconscience...bref, ce n'est qu'une course et je sais que je suis raisonnable ; si ça ne va pas je m'arrête! D'un autre côté ce challenge me plait beaucoup ; d'autant plus que le parcours proposé pourra me permettre de découvrir cette partie de Jura que je ne connais pas. Je me sens en forme ; allez c'est parti!!

Je manque mon départ sur la 3ème ligne programmé à 7h45 à cause d'un temps fou passé à trouver une place sur le parking gelé de Lamourra ce qui fait que je pars même pas échauffé! Mais ouf, je pars quand même, la fête peut commencer malgré de faibles chutes de neige.


Ca part très vite! Je me fais rapidement distancer par les concurrents partis avant moi et au bout de 10 minutes j'ai déjà mal aux jambes et j'en ai presque marre...là je me dis que c'est vraiment, mais vraiment mal barré! Je ne vais tout de même pas abandonner alors que j'ai fait à peine 2km sur 76. Ce départ précipité aura le mérite de me donner une super motivation pour tout le restant de la course ; c'est au pied du mur que l'on voit si on est un guerrier! Je réussis alors à adopter mon rythme qui sera quasiment constant durant toute cette Transjurassienne (environ du 11km/h, ce qui reste très modeste mais plus que convenable pour un débutant comme moi). 

Après tout c'est comme en trail ; les premières minutes sont souvent les plus difficiles moralement après une fois qu'on est lancé, c'est tout bon..Il sera difficile de dégager des instants insolites sur cette course car mon rythme a été constant du début à la fin et je n'ai pas connu de moment particulièrement difficile, même dans les derniers kilomètres. Je pene que j'ai vraiment bien géré et dosé mon effort (bon je n'ai pas grand mérite, je ne suis pas allé bien vite!). 

Transju_2.jpg

Le mur après la mi-course fut tout de même difficile à digérer mais ce qui me reste de cette Transju est une magnifique fête ; à chaque village que l'on traversait il y avait une ambiance magnifique, rythmée par des sons de cloches et des encouragements vraiment motivants. Tout au long du parcours je regardais mes voisins et j'ai ainsi pu paufiner ma technique de skating, donc tout bénef pour le novice que je suis (je n'ai jamais pris de cours donc tout conseil était bon à prendre..)

Transju_3.jpg  A bientôt pour une autre Transjurassienne! 
 
Partager cet article
Repost0
1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 20:13
6 & 7 février 2010 - Aravis (Haute Savoie)


TSF-Millet-2010-copie-1.jpg


Quelle course!

Le premier weekend de février avait lieu la 7ème édition de la TSF Millet organisée par le CAF de Faverges. Cette course de ski-alpinisme a lieu sur deux jours dans le massif des Aravis et emprunte l'itinéraire de la Tournette le 1er jour puis celui du Mont Charvin le second pour près de 5000m de dénivelé positif sur le weekend.

TSF2009.jpg
Cette année, en raison des conditions très défavorables ayant entrainé un risque d'avalanche accru, le parcours a été fortement remanié pour la sécurité des coureurs ; néanmoins celui-ci a quand été grandiose.

tsf3.jpg




Partager cet article
Repost0
21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 21:56

Samedi 21 novembre

Après une brève apparition début novembre, la neige a finalement vite disparu durant les 10 derniers jours ; nous avons donc pu rechausser les trail runnings et ainsi prolongé encore un peu plus la saison de randonnée pédestre. Aujourd'hui, direction le Lac Blanc par un temps très doux et ensoleillé. Quasiment pas de neige en dessous de 2200mètres environ, ce qui est rare pour un 21 novembre.



Vue sur les Grandes Jorasses, la mer de Glace et les Aiguilles de Chamonix


Le Lac Blanc gelé




Le Lac Blanc, un des plus beaux belvédères sur la Mer de Glace, les Grandes Jorassses et la dent du Géant



La vieille cabane du Lac Blanc sous la neige

 



Vue sur le bassin d'Argentière





Vue depuis la Flégère ; à droite l'Aiguille de l'M






Coucher de soleil depuis le golf des Praz

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 10:32

Dimanche 1er Novembre 2009

Dans une ambiance exceptionnelle d'automne avec de magnifiques couleurs, nous avons profité, en compagnie de Fabrice, de ce qui sera sans doute la dernière journée (presque) estivale de cette année 2009. La neige va recouvrir tous ces massifs ci-dessous dès demain ; et on pourra d'ores et déjà penser à la saison de ski de fond et de ski alpinisme


Au refuge Bel-Lachat


Lever de soleil sur le Mont Blanc



Au sommet du Brévent avec Fabrice

 


Sur les rambardes du Brévent 


La table d'orientation du Brévent


1er novembre et toujours pas de neige en dessous de 3200m


Le massif du Mont Blanc



Le massif du Beaufortain au loin, dans la brume


Les chaines des Aravis et des Fiz



Le lac du Brévent et la chaîne des Aravis en arrière plan


Vue sur Planpraz, la Fégère et la vallée de Chamonix


Le sentier au retour



La chaine du Mont Blanc en toile de fond


Le Brévent vu depuis Chamonix


************************  ************************


Pas le temps de dire ouf ; aussitôt rentré de Chamonix je prends mon VTT et monte au Salève pour profiter de la vue sur Genève et le lac Léman avant la tombée de la nuit. Là aussi, de très beaux panoramas.


A la gare téléphérique du Salève


Genève depuis le Salève


Avant la tombée de la nuit, vue sur le massif du Mont Blanc, le Buet ainsi que le Môle 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 10:14

Samedi 31 octobre 2009

Sortie Run & bike - Grimpée du Môle par un magnifique temps d'automne. De très belles couleurs avec la brume en toile de fond, en compagnie de trois haut-savoyardes sympas (Céline, Carole et Claire).


 

 
La Roche sur Foron vue depuis le petit Môle



Très belles couleurs automnales



Le sommet du Mole

 

 


La ville de Cluses en fond de vallée


 



Cluses et la vallée de l'Arve


 


Le Petit Môle vu du sommet



 


Magnifique vue sur le Chablais

 

 

Et toujours le Mont Blanc au fond

 



Vue sur Thorens-Glière

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 00:55

Aix-Les-Bains, dimanche 18 octobre 2009

Un tour par grand froid!








La Grande Course du Lac est désormais devenue pour moi un rendez-vous incontournable de début d’automne, marquant ainsi la fin de la saison estivale de trails longues distances et une occasion rêvée de revoir le lac du Bourget, que j’admire beaucoup et où je me ne rends que très peu durant le reste de l’année.



La Grande Course du Lac est typiquement une course sur route, avec néanmoins de nombreux passages techniques et difficiles sur sentiers de montagne ; la polyvalence est donc de rigueur. D’un point de vue préparation, je ne peux pas dire que je me sente au top. En effet, j’ai couru le trail des Aiguilles Rouges seulement trois semaines plus tôt, puis un week end très chargé avec un fort dénivelé en montagne 7 jours après (soit deux semaines avant la course), ce qui n’est pas recommandé. Idéalement, les six semaines précédant une telle épreuve doivent être faites de repos et d’entraînements légers, et de préférence sur bitume (c’est à dire exactement ce que je n’ai pas fait…)




Néanmoins je pars confiant car je sais que j’ai de bonnes jambes en cette mi-octobre, même si j’ai sans doute trop chargé la barque ces dernières semaines…je m’en rendrai compte surtout à la fin. Et puis surtout, ne pas perdre de vue mon objectif majeur qui est de me faire plaisir, tout simplement, et de profiter des somptueux points de vue sur le lac du Bourget (le plus grand lac de France).



 

Le départ est donné à 9h dans une ambiance glaciale, la bise s’étant de plus jointe aux quelques 350 coureurs présents sur le départ. Je me place devant et prends tout de suite un rythme très élevé (que j’estime à près de 14 km/h)…trop élevé sans doute. Très vite un groupe de 10-15 coureurs part telle une flèche ; néanmoins je reste confiant car je sais que la grande majorité d’entre eux participent à la course en relais ; ils auront terminé 15 kilomètres plus tard, tandis qu’il m’en reste pour ma part pas moins de 55…mais à ce moment-là, il ne faut surtout pas y penser !



La première partie sur bitume, majoritairement sur piste cyclable, sera très agréable, bien que je sois parti trop vite (mais à ce moment là je ne m’en rends pas encore bien compte) ; j’arrive alors au premier relais (vers le tiers de l'épreuve), une dame m’annonce que je suis 6ème de la grande course, à ma grande surprise. Je pensais être beaucoup moins bien classé, je prends alors conscience que tous les fous furieux partis devant moi étaient pour la plupart des relayeurs. Bien que confiant et presque euphorique de cette place, je me dis que maintenant il va falloir maintenir ce rythme, ce qui va se révéler par la suite très, très compliqué…néanmoins je ne lâche pas prise et me dis que je serrerai les dents jusqu’à la fin, quitte à peut être me « faire mal » (mais sans me mettre dans le rouge) dans les derniers kilomètres s’il le faut. C'est la première fois que je pars si vite et la perspective de rester à cette place constitue pour moi un challenge motivant.

 


Au 30ème kilomètre, après qu’un bon nombre de coureurs m’aient à nouveau dépassé, on m’annonce en 9ème position : là encore je suis très surpris, je me serais situé beaucoup plus loin : une fois de plus, ce sont majoritairement des relayeurs qui m’ont dépassé.
En passant devant le panneau indiquant le 40ème km, je regarde ma montre : celle-ci indique 3h. J'ai maintenant la conviction que je peux viser ce temps pour un marathon classique ce qui me redonne confiance et motivation pour la fin de course.


Malheureusement mes cuisses commencent vraiment à être douloureuses ; je sais maintenant que je ne pourrai plus suivre le rythme de la première partie, il s’agira désormais de terminer sans prise de risque pour ne pas me blesser et surtout me faire plaisir.



Malgré des cuisses de plus en plus dures, je prends plaisir à évoluer sur ce parcours (empruntant majoritairement le bitume). Les parties sur chemins sont très techniques, ce qui m'a valu une petite chute dans la descente sur Conjux (bout du lac) fort heureusement sans gravité. Mentalement je n'y suis plus, je sais que mon objectif d'avant course, sans doute trop ambitieux (à savoir une place dans les 10 premiers) sera totalement irréalisable. Sur les 15 derniers kilomètres, je subis plus qu'autre chose la course en marchant très souvent, même dans des montées peu raides. Je me dis que j'aurais pu certainement aller bien plus vite dans un bon jour, mais le trail longue distance ne pardonne pas : l'entrainement doit être adapté  à l'épreuve et il faut surtout éviter le sur-entrainement les semaines précédentes. Cela me servira de leçon pour 2010.

La fin est quand même très appréciable ; je termine en un peu plus de 5h50, soit près d'une heure de plus que le chrono souhaité. Tant pis, je me dis que l'essentiel a été de prendre du plaisir, et de ce point de vue j'ai très largement atteint mon objectif (sauf sur les 15 derniers kms!).



Mon cher lac du Bourget, je te dis à l'année prochaine!...

Bilan : ce jour-là j'aurais très certainement du faire un marathon, et qui plus est sur du plat car musculairement j'avais les jambes pour tenir une quarantaine de kilomètres à un rythme soutenu et ainsi faire peut être moins de 3 heures. Cependant cette journée fut très agréable et je ne regrette pas les risques que j'ai pris en début de course ; ça fera une expérience enrichissante qui me sera sans doute bénéfique pour les courses futures.
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 00:23
Dimanche 4 octobre 2009


Une semaine après le trail des Aiguilles Rouges (et surtout 15 jours avant la Grande Course du lac du Bourget), retour dans le vallon de Bérard mais pour atteindre cette fois-ci le sommet du Mont Buet (altitude 3100m) pour redescendre par Emosson en passant par le sommet du Cheval Blanc (Valais, Suisse). Une journée presque estivale ; les faibles précipitations des dernières semaines ont ainsi entrainé un manque de neige flagrant sur les sommets habituellement blanchis au mois d'octobre. Départ depuis la gare SNCF du village du Buet au matin. Près de 40km pour plus de 2000m de D+. L'été semble ne pas vouloir quitter la Haute Savoie en ce début d'octobre ; nous ne nous en plaindrons pas!...



Le vallon de Bérard en début de journée




Suis-je assis sur les roches derrières?...et non, effet d'optique (allez on peut s'amuser un peu)




La chaine du Mont Blanc, juste avant la dernière montée au sommet du Mont Buet




Depuis le sommet du Buet
...et pas un brin de vent!



Ca y'est, là je suis au sommet!



En compagnie d'Aymeric



Depuis le sommet du Cheval Blanc ; en contre-bas les lacs d'Emosson



Au Cheval Blanc avec Aymeric



Le lac d'Emosson (avec le Mont Ruan en arrière plan)
Partager cet article
Repost0